lundi 29 mai 2023

Mariage Temporaire

26422_810« Parcourez la terre et regardez… » : C’est le titre choisi par le prêcheur Imamite Tijani (auteur de l’ouvrage de propagande « Comment j’ai été guidé ! ») pour un de ses ouvrages où il raconte son tour du monde en tant que globe-trotter. Il a tiré ce titre d’un verset coranique :

{quranar}فَسِيرُوا فِي الْأَرْضِ فَانْظُرُوا كَيْفَ كَانَ عَاقِبَةُ الْمُكَذِّبِينَ{/quranar}
{quranfr}Parcourez la terre, et regardez ce qu’il est advenu de ceux qui criaient au mensonge.{/quranfr}

Nous serions tentés de rappeler à ce prêcheur Imamite la fin du verset : « Parcourez la terre, et regardez ce qu’il est advenu de ceux qui criaient au mensonge. »1
Dans cet article, nous vous proposons de découvrir les aventures de ce sombre personnage lors de son séjour aux Iles Comores. Il y relate notamment comment il a eu l’occasion de « purifier » une jeune fille comorienne et de lui apprendre la signification du mot Amour.
Il raconte son périple dans les Iles Comores, et notamment l’épisode où il se retrouve dans un pensionnat de jeunes filles où il fait la rencontre d’un professeur tunisien comme lui, et qui lui raconte ses frasques avec ses étudiantes, « toutes âgées entre 17 et 20 ans, aucune vierge parmi elles »2.

Il n’en faudra pas plus pour mettre en émoi notre prêcheur Imamite, il raconte dans le passage suivant dans quelles circonstances, il a donc rencontré son « épouse » [temporaire]:

ولكن بصراحة ماذا أصنع في بلاد الغربة وليست معي زوجتي وأنا بشر ضعيف أليس من حقي إعطاء نفسي حقها،ألم يقل رسول الله (ص) « لنفسك عليك حق » إذا وما المانع وكل الظروف مواتية وأشعر بالسكينة والإطمئنان إن كانت معي فتاة ألاعبها وتلاعبني ولكن ليس في طريق الحرام. مادام أن هناك حلالا طيبا وهذه فرصة للمتعة التي حللها الإسلام، أحيا الله من أحياها وأمات من أماتها.
قلت لصديقي : إذا كان الأمر سهلا ميسورا فأنا أقبل الزواج المؤقت.
قال: ماذا تعني ؟
قلت : زواج المتعة أعني.
قال: يزيني ، أنت تولي شيعي، لا يحلل ذلك إلا الشيعة.
قلت : أنا بالفعل شيعي، تكلمت معه بصراحة لأنه مثقف ويعرف كثرا عن الإسلام.
قال: ماذا يهمني أنا إن كنت شيعيا، المهم بالنسبة إلي أن آتيك بمن تريد من الطالبات، وأن تتزوج أو تزني فهذا شأنك.
أخذني معه إلى المعهد بعد الظهيرة وأذخلني معه إلى الفصل فرأيت في الفصل الطلبة، وأكثرهم فتيات وقاموا جميعا لتحيتي، أجلسني في آخر المقعد، وهمس في أذني : إختر من تشاء منهن، سوف أخرج كل الفتيات حتى ترى أجسامهن ووجوههن.
بدأ يستخرج الفتيات الواحدة تلو الأخرى إلى السبورة كي تكتب جملة مفيدة، واخترت من بينهن فتاة طويلة شعرها يتدلى ويغطي ظهرها، وأشرت إليه فكلمها قبل الخروج قائلا : أنت تعرفي بيتي.
قالت : نعم، قال : أنتظرك العشية، لا تتأخري، تبسمت وكأنها فازت بالسباق.
جاءت قبل الغروب إلى البيت وقد تجملت وسرحت شعرها، دخلت مع الفتاة التي باتت البارحة في البيت فازدادت حسنا وجمالا.
Mais en toute honnêteté, que pourrais-je bien faire dans un pays étranger alors que mon épouse ne se trouve pas à mes côtés, et sachant que je suis un être faible. N’est ce pas mon devoir de donner à mon corps tout son droit. Le Messager d’Allah n’a t-il pas dit « ton corps a un droit sur toi ».
Donc qu’est ce qui m’empêche, alors que toutes les circonstances sont favorables, que je goûte à la quiétude et à la sérénité si je suis en compagnie d’une fille que je distrais et qui me distrait, mais sans emprunter une voie interdite (Haram).
Tant que cette voie est permise et agréable et que c’est une opportunité pour effectuer un [mariage] mut’ah, que l’Islam a autorisé. [En effet] Allah revivifiera celui qui la (Mut’ah) revivifie et Allah fera périr celui qui la fait périr (qui abandonne cette pratique).
J’ai dit à mon ami : « Si l’affaire est aussi facile et plaisante que tu le dis alors j’accepte volontiers le mariage provisoire. »
Il me dit : « Qu’est-ce que tu veux dire ? »
Je dis : « Je veux dire le mariage Mut’ah (temporaire). »
Il dit : « Qu’est-ce que tu me racontes là, alors comme ça t’es devenu Chiite, car il n’y a que les Chiites qui autorisent cela. »
Je dis : « Effectivement, Je suis Chiite. » Je parlais en toute honnêteté avec lui car il était cultivé et avait une grande connaissance sur l’Islam.
Il dit : « Peu m’importe que tu sois Chiite. En ce qui me concerne, je te ramène celle que tu veux parmi les étudiantes et ensuite, que tu te maries ou que tu forniques, ça c’est ton affaire. »
Il me prit avec lui pour aller à l’institut en début d’après-midi et me fit entrer avec lui à l’intérieur de la classe et je vis dans la salle plusieurs étudiantes. La majorité d’entre elles étaient des jeunes filles et elles se levèrent toutes pour me saluer. Il me fit asseoir au dernier rang puis murmura à mon oreille : « Choisis celle que tu veux, je ferais sortir toutes les filles [de leur place] afin que tu observes leurs corps et leur visage. »
Il commença à faire sortir les filles l’une après l’autre au tableau pour leur faire écrire une phrase. Je choisis parmi elles une fille aux longs cheveux qui recouvrait son dos.
Je lui fis signe et il lui parla avant de sortir en disant : « Tu sais où j’habite. »
Elle répondit : « oui », et il continua : « Je t’attends ce soir, ne tarde pas ». Elle sourit comme si elle avait gagné la course.
Elle arriva avant le coucher du soleil à la maison, elle s’était faite belle et s’était coiffée. Elle entra avec la fille qui avait passée la nuit la veille dans la maison.3

Après avoir passé sa nuit de miel avec sa toute nouvelle épouse [temporaire], l’échéance arriva à son terme et l’auteur Tijani raconte la séparation déchirante :

« الحمد لله كثيرا بالأمس ودعت زوجتي القمورية بكت لفراقي وأبكتني معها وأفهمتها أنها سنة الله في خلقه وأن الدنيا مصيرها الفراق والآخرة هي دار التلاقي، والمهم أننا تعاشرنا وتحاببنا في طاعة الله ورسوله وقرأت عليه قول الله سبحانه وتعالى :
يا أيها الناس إنا خلقناكم من ذكر وأنثى وجعلناكم شعوبا وقبائل لتعارفوا
فانظري من أنت ومن أنا، من أي قبيلة أنت و من أي قبيلة أنا، من الشعب التونسي أنا ومن الشعب القمري أنت، ولكن الله سبحانه جمعنا وتعارفنا معرفة طاهرة شريفة ، وكان بإمكاننا أن نتعارف معرفة نجسة دنيوية، هناك فرق بين النكاح والسفاح،وبين الزواج والزنى، ولذلك قال الله في ذيل الآية :
إن أكرمكم عند الله أتقاكم
فنحن مكرمون عند الله. لأننا تعارفنا على ما حلل الله فأرضينا الرحمان، وقد جئت في الأول وأنت عاصية للرحمان يقود قدميك الشيطان، فلا لوم عليك إن كنت ضحية الجهل، وضحية المجتمع الفاسد، والآن علمتك الفضيلة، علمتك كيف تعيشبن شهوتك بالحلال الطيب علمتك تعاليم الرسول وأهل البيت، فما عليك إلى مواصلة الطريق ولو عثرت وسقطت فانهضي دائما ولا تستسلمي وتوكلي على الله فمن توكل عليه كفاه،إنه حنان منان، رحيم رحمان، يحب عباده ويقبل توبتهم ويعفوا عن ذنوبهم.
بكت المسكينة كثيرا حتى ظننت أني طهرتها من الآثام اللتي كانت تثقل ظهرها.
نهضت من فراشها واستأذنتني في الخروج إلى بيت أهلها لتنام معهم قائلة : لأني لا أتحمل كيف سأودعك في الصباح عندما تذهب إلى المطار، قبلت إقتراحها شاكرا لها عواطفها ودعتني وهي تقول : تعلمت منك الحب الطاهر وقد كنت أسمع عنه ولا أفهم معناه ، كما عرفت أن في الرجال ملائكة و ليس كلهم شياطين »
Louanges à Allah, hier j’ai quitté mon épouse [temporaire] comorienne qui pleurait à cause de notre séparation et me fit pleurer avec elle. Je lui expliquais que :
« Cela fait parti de l’ordre des choses qu’Allah a institué parmi Ses créatures et que le devenir de la vie d’ici-bas est la séparation et que l’au-delà constituait la deumeure des retrouvailles.
L’essentiel c’est que nous nous sommes rencontrés et fréquentés et que nous nous sommes aimés dans l’obéissance d’Allah et de Son messager. »
Puis je lui ai récité La Parole d’Allah Glorifié et Exalté :
{quranfr}Ô Hommes, Nous vous avons créés à partir d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tributs pour que vous vous entre-connaissiez.4{/quranfr}
[Puis je lui dis :] « Regarde qui tu es et regarde qui je suis, de quelle tribu tu es et de quelle tribu je suis. Je suis tunisien et toi tu es comorienne, cependant Allah nous a réuni et nous a fait connaître d’une rencontre pure et noble. Nous aurions pu faire connaissance par une rencontre passagère et impure. Mais voilà il y a une différence entre le mariage et la fornication, et entre l’union maritale et l’adultère. Et c’est pourquoi Le Tout Glorieux dit à la fin du verset :
{quranfr}Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux.5{/quranfr}
Donc nous sommes nobles auprès d’Allah car nous nous sommes rencontrés dans le licite et donc Nous avons reçu l’agrément du Miséricordieux.
Tu es arrivée au début alors que tu étais désobéissante au Miséricordieux, le diable guidait tes pas. Nulle critique ne peut être formulée à ton égard si tu es victime de l’ignorance et victime de la société corrompue. Maintenant je t’ai appris le chemin vertueux, je t’ai appris comment satisfaire tes envies charnelles dans le licite. Je t’ai appris l’enseignement du Prophète et de sa famille.
Il t’incombe donc de poursuivre ce chemin et si tu trébuches ou tu tombes alors relève-toi toujours et ne te résigne pas et place ta confiance en Dieu car celui qui place sa confiance en Lui, Il lui suffit. C’est Lui le Compatissant, Le Généreux, Miséricordieux, Le Tout Miséricordieux, Il aime Ses serviteurs et accepte leur repentir et pardonne leurs péchés. »
La pauvre pleura tellement que j’ai cru l’avoir purifiée psychologiquement des péchés qui pesaient sur son dos. Elle se leva de son lit et me demanda la permission de se rendre chez sa famille pour dormir chez eux, en disant: « Car je ne pourrais pas supporter nos adieux le matin au moment où tu partiras à l’aéroport. »
J’acceptais sa proposition en la remerciant pour ses sentiments et elle me quitta en disant : « J’ai appris de toi l’amour pur alors qu’auparavant j’entendais parler d’amour mais je n’en comprenais pas sa signification. De même que j’ai appris que parmi les hommes il y avait des anges et que tous n’étaient des diables ».6

Le lecteur peut observer à quel point al-Tijani résume la religion divine à avoir ou ne pas avoir de relation dans le cadre du mariage temporaire. La jeune fille est décrite comme étant « désobéissante » avant de le rencontrer, « guidée par le diable » et « victime de la société corrompue » jusqu’à ce qu’elle le rencontre et par cette relation « pure et noble » d’après les dires de ce prêcheur, elle a enfin pu trouver le « chemin vertueux » que al-Tijani l’invite à « poursuivre » sans relâches. Ce chemin du mariage temporaire qui serait selon ce pervers, l’enseignement du Prophète et sa Famille…
Et c’est ce sinistre personnage que les Chiites nous présentent comme un homme de science et de raison qui a quitté le Sunnisme pour le Chiisme après des années d’études et de rencontres avec les plus grands savants Chiites comme le Grand Ayatollah al-Khuï, le Grand Ayatollah Baqir al-Sadr ou encore Allamah Tabatabaï ?
Et bien nous leur répondons : Gardez-le donc pour vous ! Aux vues de ce récit, un tel personnage a en effet sa place toute faite dans le Chiisme Imamite, religion dans laquelle il a pu laisser libre cours à l’expression de sa perversité.

Pour consulter ces passages, téléchargez l’ouvrage en cliquant sur cette image :

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Dans la jurisprudence imamite, que certains voudraient « orthodoxiser » et faire passer comme islamiquement correcte (comme une cinquième école juridique, sous le doux nom de Fiqh Ja’farite), un homme n’est pas tenu de demander à une femme à qui il propose le mariage temporaire, si elle est déjà mariée ou pas, et cela même si des gens l’informent que la femme en question est déjà mariée ou si lui même en a le pressentiment !
Cheikh al-Tusî, surnommé Cheikh al-Tâ’ifah, rapporte dans son ouvrage Tahdhib al-Ahkâm, un des quatre ouvrages de références de la tradition Imamite, les deux hadith suivants :

وعنه عن أيوب بن نوح عن مهران بن محمد عن بعض اصحابنا عن ابى عبدالله عليه السلام قال: قيل له ان فلانا تزوج امرأة متعة فقيل له ان لها زوجا فسألها فقال ابوعبدالله عليه السلام: ولم سألها؟
On a demandé à Abu Abdallah (le 6ème Imâm Ja’far al-Sâdiq) : Untel s’est marié avec une femme en faisant un [mariage] mut’ah, puis on informa [cet homme] que la femme avait déjà un mari. Alors il s’enquit de cela auprès de la femme. Abu Abdallah (as) a alors dit : mais pourquoi il lui a demandé ?

et :

عن فضل مولى محمد بن راشد عن ابى عبدالله عليه السلام قال: قلت اني تزوجت امرأة متعة فوقع في نفسي أن لها زوجا ففتشت عن ذلك فوجدت لها زوجا قال: ولم فتشت؟
D’après Fadl Mawlâ Muhammad ibn Râchid :
J’ai dit à Abu Abdallah (as) : J’ai fait un mariage temporaire (mut’ah) avec une femme et ensuite j’ai soupçonné en moi qu’elle avait déjà un mari, j’ai donc fait des recherches et j’ai effectivement trouvé qu’elle avait un mari.
Abu Abdallah a alors dit : mais pourquoi as-tu chercher à savoir/vérifier ?1

Et ne croyez pas que ce sont là des textes sans valeurs aucune, rejetés ou ignorés, bien au contraire les Ayatollahs se basent précisément sur ces récits attribués aux Imams dits infaillibles dans leurs Fatwa pour considérer comme valide un mariage temporaire avec une femme déjà mariée. En effet les Chiites ayant pris 12 Imams comme Guides infaillibles et mis de côté le Prophète qui n’est qu’un faire-valoir qui a uniquement passé son temps à désigner son successeur2, les Ayatollah vont donc se baser uniquement sur les récits des Imams. Et loin de remettre en cause les propos abjectes qu’ils leur attribuent ici, les Ayatollah vont reprendre littéralement le contenu de ces Hadith et donc encourager leurs adeptes à la débauche et à fermer les yeux sur le statut des femmes qu’ils vont épouser temporairement.
Voici trois Fatwa de savants de référence contemporains qui reprennent les propos attribués aux Imams ici.

Le Grand Ayatollah al-Sistani
Celui-ci dit dans son ouvrage intitulé Minhâj al-Sâlihîn et que l’on pourrait traduire par « La voie des Vertueux » (sic) écrit :

مسألة 260 : يستحب ان تكون المتمتع بها مؤمنة عفيفة، وان يسأل عن حالها قبل الزواج مع التهمة من انّها ذات بعل أو ذات عدة أم لا، واما بعد الزواج فلا يستحب السؤال، وليس السؤال والفحص عن حالها شرطاً في الصحة.
Question 260 : il est recommandé que l’épouse temporaire soit croyante et vertueuse. [Il est recommandé que l’homme] demande à propos de sa situation avant le mariage, dans le souci de savoir si elle possède un mari ou si elle est en période de viduité. Par contre, après le mariage, il n’est pas recommandé de questionner (sur ces choses là). Et le questionnement et la vérification (enquête) sur sa situation n’est pas une condition de la validité [du mariage temporaire].3

Le Grand Ayatollah Sayyid Abd al-‘Ala al-Moussawi
Celui-ci écrit dans son ouvrage de Fiqh, Jâmi’ al-ahkâm ach-Char’iyât, les propos suivants :

يستحب أن تكون المتمتع بها مؤمنة عفيفة , والسؤال عن حالها وأنها ذات بعل أو ذات عدة أم لا , وليس السؤال والفحص عن حالها شرطاً فى الصحة .
Il est recommandé que l’épouse temporaire soit croyante et vertueuse, ainsi que le questionnement au sujet de sa situation et pour voir s’il est possède déjà un mari ou si elle est en période de viduité.
Et le questionnement et l’enquête au sujet de sa situation n’est pas une condition de validité [du mariage temporaire].4

Le Grand Ayatollah al-Moussawi al-Khomeyni
On peut lire ses propos dans son ouvrage intitulé Tahrîr al-Wasîlah :

يستحب أن تكون المتمتع بها مؤمنة عفيفة ، و السؤال عن حالها قبل التزويج و أنها ذات بعل أو ذات عدة أم لا ، و أما بعده فمكروه ، و ليس السؤال و الفحص عن حالها شرطا فى الصحة .
Il est recommandé que l’épouse temporaire soit croyante et vertueuse, ainsi que le questionnement au sujet de sa situation avant le mariage, et [vérifier] que celle ci ne possède pas un mari ou si elle est en période de viduité. Et après le mariage, ce questionnement est detesté (makrouh). Et le questionnement et la vérification au sujet de sa situation n’est pas une condition de validité [du mariage temporaire].5

Comme vous pouvez l’observer, la formulation employée par ces trois Ayatollah est identique, un copié-collé en bonne et due forme et pourtant ce sont ces prêcheurs qui usent et abusent de l’expression des « portes de l’Ijtihad qui sont restées ouvertes dans le Chiisme Imamite contrairement aux Écoles de Fiqh Sunnite », alors qu’on peut voir ici un exemple parmi d’autres d’imitation aveugle du propos cité dans les Hadith sans aucune réflexion sur les conséquences d’une telle autorisation.
Peut-on croire un seul instant que des personnages aussi distingués que Ja’far al-Sâdiq, tel que nous le connaissons selon nos propres sources islamiques (Sunnites), ait pu à un seul instant tenir ce genre de propos ? Jamais, par Allah, nous jurons que Ja’far al-Sâdiq, ainsi que tous les autres personnages distingués des Ahl al-Bayt, issus des reins de Fatima sont innocents de tous ces mensonges et ignominies que leur attribuent les Imamites.
Mais malheureusement comme vous pouvez le voir, ces mensonges sont relayés par les Ayatollah Chiites pour pervertir la société. Et tout ça au nom des enseignements de la « Sainte Famille Purifiée » du Prophète , selon la formule employée par les propagandistes Imamites6.
{quranar}وَلَوْلَا إِذْ سَمِعْتُمُوهُ قُلْتُمْ مَا يَكُونُ لَنَا أَنْ نَتَكَلَّمَ بِهَذَا سُبْحَانَكَ هَذَا بُهْتَانٌ عَظِيمٌ{/quranar}
{quranfr}Que n’avez-vous dit, en entendant cela [calomnies] : «Il ne nous sied pas de tenir de tels propos ! Gloire et Pureté à Toi [Ô Allah]! C’est une calomnie énorme !» {/quranfr}

N’importe quel non musulman qui lira ce genre de récits et de propos (Fatwa), ne croira pas un seul instant que ceci puisse exister dans la religion Musulmane. Et même un Chiite Imamite qui a su garder ne serait-ce qu’une once de sa Fitra et de lucidité, ne pourra qu’être choqué par ces infamies et les rejeter.
Nous avons souhaité illustrer notre propos en incluant cet extrait vidéo où un intervenant [ex-]Imamite explique qu’il a rejeté l’Imamisme pour embrasser l’Islam, en raison, précisément de cette ignominie qu’il a découvert lorsqu’il a fait part à son Cheikh [Imamite] de son projet de contracter un mariage temporaire avec une femme, dont il a découvert par la suite qu’elle était déjà mariée.
Il explique que son Cheikh l’incita quand même à accomplir ce mariage temporaire avec cette femme mariée, et de lui expliquer l’énorme récompense divine qu’il obtiendrait en jouissant de cette femme !
L’intervenant poursuit ensuite, en disant que deux jours après il a expliqué et posé son cas à un Cheikh Sunnite et que celui-ci l’a vivement exhorté en lui disant « L’œil fornique et sa fornication est le regard ! » L’intervenant, littéralement écœuré, explique que c’est cette monstruosité et perversité qui l’a poussé à rejeter l’Imamisme :

Pour ceux qui parmi les Imamites seront aveuglés par leur sectarisme et qui oseront dire qu’il s’agit ici d’un montage, d’une mise en scène « Wahabito-Sioniste » nous les invitons à relire les Fatwa ci-dessus émises par des grandes sommités Imamites contemporaines qui approuvent et valident un tel comportement. Quant aux lecteurs Imamites non-sectaires et autres, nous les invitons à réfléchir sur les croyances dont les adeptes disent tirer leur origine des Infaillibles comptant parmi eux la fille du Prophète , Fatima .
Remarque :
L’intervenant [ex-]Imamite explique dans cet extrait vidéo que son Cheikh lui déclara que l’homme qui accomplit un mariage temporaire, lorsqu’il accomplit son bain rituel (Ghusl) après avoir eu un rapport sexuel dans le cadre d’un mariage temporaire, se verra créés par la grâce d’Allah 70 000 anges pour chaque goutte du Ghusl qui s’égouttera de son corps.
Et n’allez pas croire encore ici qu’il s’agit ici d’ affabulations de ce Cheikh Imamite car cette croyance existe bel et bien dans les ouvrages de traditions imamites, ce sont les propos d’un Infaillible tels que rapportés par les traditionalistes Imamites.
Al-Hurr al-‘Âmilî et al-Allâmah al-Majlissî, les deux célèbres traditionalistes Imamites rapportent ce récit dans leurs ouvrages respectifs :

عن أبي عبد الله قال : ما من رجل تمتع ثم اغتسل إلا خلق الله من كل قطرة تقطر منه سبعين ملكا يستغفرون له إلى يوم القيامة ويلعنون متجنبها إلى أن تقوم الساعة.
D’après Abu Abdallah (as) : « Aucun homme n’effectue un mariage Mut’ah et prend ensuite son bain rituel (Ghusl), sans qu’Allah ne crée pour chaque goutte qui s’égoutte de son corps 70 000 anges qui demandent le pardon pour lui jusqu’au Jour Dernier et maudissent celui qui s’en écarte [de la pratique du mariage Mut’ah !] jusqu’à ce que l’Heure arrive7.

Souvenez vous des articles « Fiction ou Réalité ? » et « Fiction ou Réalité ? (Acte II) » que nous vous avions présentés comme des récits [à peine] fictifs pour illustrer le Fiqh Imamite du mariage temporaire. Aujourd’hui nous vous présentons une Fatwa qui vient comme pour donner forme à un tel scénario. C’est le Grand Ayatollah al-Sistani qui la donne en réponse à une question posée.

Sur un site Imamite (www.alseraj.net) qui regroupe les fatawi du Grand Ayatollah al-Sistani, nous pouvons lire à la page suivante (cliquez ici), la fatwa numéro 30 (tout en bas de la page) :

30 السؤال:
هل يجوز تعاقب أكثر من رجل للتمتع بأمراة واحدة من دون ادخال ، وما الحكم مع الادخال اذا كانت المرأة يائس ؟
الفتوى:
يجوز من دون دخول اذا لم تكن يائساً ويجوز مع الدخول اذا كانت يائساً كل ذلك بعد انتهاء مدة الزوج السابق او هبة المدة لها .
Question : Est il permis à plusieurs hommes d’enchainer un mariage temporaire [sans durée de viduité] avec une seule femme sans qu’il y ait pénétration (consommation du mariage) ? Et quel est le jugement avec pénétration (consommation du mariage) si la femme a atteint l’age de la ménopause ?
Réponse : Pour le cas de la femme non ménopausée, cela est permis sans la pénétration. Et pour le cas de la femme ménopausée, cela est permis avec pénétration. Et tout cela après le terme de la durée du mariage [temporaire] ou avec remise de la durée (par son « mari » précédent).

alseraj.net

Nous avons fait une copie d’écran que vous trouverez ci-dessus, au cas où la fatwa serait retirée de ce site. Une telle fatwa en tant que telle n’est pas surprenante, nous avions vu lors du premier article « Fiction ou Réalité ? » que le Fiqh Imamite permettait un tel scénario. Elle est intéressante en ce sens, où elle précise très clairement les choses pour celui qui veut se voiler la face.
Cette fatwa révèle clairement la situation : même pour une femme non ménopausée, une fillette même, elle peut enchaîner les mariages temporaires d’une dizaine de minutes, sans pénétration vaginale, les uns à la suite des autres. Quelle est donc la différence avec la prostitution ?
Et cela d’autant plus que l’on trouve une autre fatwa tout aussi choquante où le Grand Ayatollah al-Sistani permet à une femme de vivre et gagner sa vie en faisant du mariage temporaire une activité lucrative !

السؤال : هل يجوز أن تمتعهن المرأة ، أو الفتاة زواج المتعة كمهنة ضمن الضوابط الشرعية تعيش وتتكسب من خلالها ؟
الفتوى: يجوز
Question : Est ce qu’il est permis à la femme ou à la jeune fille de pratiquer la mariage temporaire (mut’a) [dans le cadre de la législation islamique] comme travail pour vivre et gagner sa vie?
Réponse : Oui cela est permis.

Cette fatwa se trouve sur le même site que le précédent, dans la même rubrique (« mariage temporaire »), elle se trouve sur cette page (cliquez ici), c’est la numéro 201.

Nous avons préféré faire une copie d’écran de la page où se trouve cette fatwa au cas où celle-ci venait à disparaître :

alseraj.net2

Le mois de Ramadan constitue pour les Musulmans l’un des cinq piliers de leur religion, durant lequel ils doivent s’abstenir de manger et de boire, ils doivent aussi s’éloigner plus encore qu’à l’accoutumée des choses nuisibles pour leur foi telles que les conflits, disputes ou rassemblements pour y manger la « chair de son frère mort »,  et d’autre part ils doivent multiplier les actes  d’adoration comme la prière surérogatoire, l’invocation d’Allah, multiplier les aumônes, en somme les Musulmans doivent se rapprocher le plus possible de leur Seigneur.
Dans le Chiisme Imâmite également, le croyant est appelé à se rapprocher de son Seigneur durant ce mois béni… c’est ainsi que nous allons passer une journée avec Abdelhossein, un jeune Chiite ayant certes peu de connaissances mais ô combien désireux d’apprendre les subtilités de sa religion et de goûter aux délices de la foi.
Attention : Le récit que vous allez lire ci-après est un récit purement fictif mais sa trame est construite autour des récits et fatawi prononcés par les savants Imamites et en ce sens il est « imamitement correct » sur le plan du Fiqh Imamite, c’est-à-dire que le déroulement d’un tel scénario dans la réalité ne contreviendrait en rien au Fiqh Imamite sur le mariage temporaire.
Et c’est précisément pour illustrer ces hérésies que nous vous proposons de découvrir ce Fiqh imamite au sujet du mariage temporaire, sous une forme « ludique ».
13 heures, harassé par la dureté de son travail Abdelhossein rentra chez lui. En se dirigeant vers sa chambre, il entendit des rires dans la pièce voisine, sa petite sœur Amatuzahra âgée de quatorze ans était avec le Cheikh al-Farsi, un enseignant renommé de la hawza de sa ville Qom qui flirtait tout bonnement avec sa petite sœur dans son lit.

– Abdelhossein choqué, s’écria : « Cheikh al-Farsi que fais-tu ici ? »
– Al-Farsi lui répondit : « Je suis dans la maison de mon beau-père! »
– Abdelhossein hors de lui, dit à son Cheikh : »Tu es complètement malade ô Cheikh ! Que fais-tu dans la chambre de ma petite sœur ?! »
– Sa petite sœur Amatuzahra répondit avec une pudeur qui se lisait sur son visage : »C’est mon mari. »
– Abdelhossein lui répondit : « Comment ça ton mari ? Qui vous a mariés ? Après notre défunt père, je suis devenu ton tuteur. »
– Al-Farsi : « Qu’as-tu donc ? N’as-tu pas entendu l’Imam Jaafar As-Sâdiq dire :

عن أبي عبد الله (عليه السلام) قال: لا بأس بتزويج البكر إذا رضيت من غير اذن أبويها
D’après Abu Abdillah (as) : « Il est permis d’épouser la vierge si elle est d’accord sans demander l’accord de son père1. »

– Abdelhossein : »Ô Cheikh, n’as-tu pas déjà quatre épouses ? Comment peux-tu donc en épouser une cinquième ?
– Al-Farsi répondit : »Ô toi qui ignore notre Religion, n’as-tu pas entendu notre Imam Jaafar As-Sâdiq dire :

عن أبي عبد الله (عليه السلام) قال: ذكرت له المتعة أهي من الاربع؟ فقال: تزوج منهن ألفا فإنهن مستأجرات
On évoqua devant Abu Abdillah (as) la question de la femme que l’on épouse dans le cadre d’un mariage temporaire : ‘ »Fait elle partie des 4 [femmes]2 ? Il répondit : « Épouse mille d’entre elles3. »

– Abdelhossein abasourdi s’adressa à sa sœur : « Honte à toi ma sœur, qui était témoin à ton mariage ? »
– Amatuzahra, les joues rouges de honte : « Cheikh al-Farsi m’a dit que Jaafar As-Sâdiq a dit :

عن أبي عبد الله (عليه السلام) – في حديث المتعة – قال: وصاحب الاربع نسوة يتزوج منهن ما شاء بغير ولي ولا شهود.
D’après Abu Abdillah (as) : « Il épouse qui il veut sans tuteur, ni témoin4. »

– Amatuzahra continua : « Pourquoi es-tu fâché ô mon frère ? Tu vois c’est une parole du Ma’soum [l’Infaillible]. »
– Abdelhossein fou de rage dit : « Quand ce mariage va-t-il se terminer ? »
– Amatuzahra : « Ne sois pas inquiet mon frère, le Cheikh al-Farsi respectera notre accord et s’en ira de la maison.
Cheikh al-Farsi : « Oui ne t’inquiètes donc pas, je ne serai pas long, je ne vais rester que la moitié de ce qui avait été convenu. »
– Abdelhossein : « Que veux-tu dire par la moitié de ce qui avait été convenu ô Cheikh ? »
Le Cheikh ne sachant comment s’expliquer sur ce propos se tut.
– Amatuzahra dit : « Q’as-tu mon frère ? Le Cheikh est digne de confiance et il va appliquer le Hadith de notre Imam Jaafar As-Sâdiq :

عن زرارة قال: قلت له: هل يجوز أن يتمتع الرجل بالمرأة ساعة أو ساعتين؟ فقال: الساعة والساعتان لا يوقف على حدهما ولكن العرد والعردين واليوم واليومين والليلة وأشباه ذلك
Zurara rapporte qu’il a interrogé l’Imam Jaafar As-Sâdiq : « Est-il permis à l’homme de jouir d’une femme une heure ou deux ? » Jaafar répondit : une heure ou deux on connait pas leur limites mais une fois5 ou deux et une journée ou deux6

– Abdelhossein frappant des mains dit : »Mâcha Allah ! »
– Amatuzahra lui dit : « Sais-tu ô mon frère que je recevrai une grande récompense de la part d’Allah comme le Cheikh me l’a affirmé. »
– Cheikh al-Farsi baissant sa tête par souci de montrer sa crainte d’Allah dit : « L’Imam Jaafar as-Sâdiq a dit :

عن أبي عبد الله (عليه السلام) قال: ما من رجل تمتع ثم اغتسل إلا خلق الله من كل قطرة تقطر منه سبعين ملكا يستغفرون له إلى يوم القيامة ويلعنون متجنبها إلى أن تقوم الساعة
D’après Abu Abdillah : « Chaque homme qui prend un bain après avoir jouit [temporairement] d’une femme, Allah lui créera de chacune de ces gouttes [d’eau] soixante-dix anges qui imploreront le pardon d’Allah pour ses péchés jusqu’au Jour de la Résurrection. Ces Anges maudissent ceux qui ne la (la Mut’ah) pratiquent pas7. »

– Abdelhossein : « As-tu perdu la raison ? »
Cheikh al-Farsi : « pourquoi ? »
– Abdelhossein enragé dit : « Mais nous sommes en plein mois de Ramadan et il est 14h !! Comprends-tu ? Il est 14h et le mois c’est Ramadan !! »
– Sa sœur Amatuzahra répondit toujours avec pudeur qui se voyait sur son visage : « Subhana Allah mon frère, je lui ai fait avant le mariage la même remarque car je suis très soucieuse d’obéir aux règles strictes de ma religion mais Cheikh al-Farsi m’a répondu immédiatement comme d’habitude, mâcha Allah sur lui, avec les preuves et bien sûr il m’a cité la référence que voici :

عنه عن بعض الكوفيين يرفعه إلى ابي عبد الله عليه السلام قال: في الرجل يأتي المرأة في دبرها وهي صائمة قال: لا ينقض صومها وليس عليها غسل.
On interrogea Jaafar as-Sâdiq à propos de l’homme qui sodomise la femme en état de jeûne. Jaafar répondit : « Son jeûne est valide et il n’y a pas de Ghusl (bain rituel) la concernant8. »

– Amatuzahra continua : « Comme tu vois mon frère moi je suis les dires de nos Infaillibles et al-Hamdoulillah je n’ai pas à prendre de bain et mon jeûne est correct. »
– Abdelhossein : « Pauvre fille, tu es encore vierge et cet imposteur ne t’a pas dit que la Mut’ah ne concerne que les divorcées et celles qui ont perdu leur mari ?? »
Cheikh al-Farsi répliqua aussitôt en clignant ses sourcils : « Ton ignorance de la religion des partisans de Ahl al-Bayt est flagrante ! Car en effet, écoute ceci :

عن أبي عبد الله (عليه السلام) قال: سألته عن التمتع بالابكار ؟ فقال: هل جعل ذلك إلا لهن فليستترن وليستعففن.
l’Infaillible (Abu Abdullah as) fut interrogé sur la jouissance des vierges : « N’est–elle (la Mut’ah) pas faite que pour elles (les vierges) et ainsi leur permettre de protéger leur pudeur et leur chasteté ?9« 

– Amatuzahra : « al-Hamdoulillah, as-tu vu mon frère la facilité qui existe dans notre Religion ! »
Cheikh al-Farsi : « s’il te plait Abdelhossein, j’ai beaucoup de chose à faire alors laisse nous finir notre contrat. »
– Abdelhossein ne sachant quoi faire car Cheikh al-Farsi n’était pas digne de confiance, il dit : « Je ne bougerai pas d’ici. »
– Amatuzahra : Cheikh al-Farsi, s’il te plait trouve lui une fatwa qui va le dissuader, je veux continuer avec toi afin de prendre la totalité de la récompense divine. »
Cheikh al-Farsi : « D’accord, Abdelhossein voici une fatwa de notre référence Al-khu’ï, prends-la et mets-la en pratique dans n’importe quel endroit de la maison mais laisse-nous tranquille. »
– Abdelhossein : « Vais-je en tirer une récompense d’Allah ? »
– Amatuzahra : « Bien sûr puisque le Cheikh ne ment jamais. »
Cheikh al-Farsi: « Écoute mon fils, la référence, le savant et l’imam Al-khu’i (qadassa Allahou sirah) fut interrogé de cette manière :

س : هل يجوز التمتع بالخادمة الكتابية المخصصة لتنظيف المنزل وغسل الملابس وطهي الطعام أم لا ؟
. ج : أما الازدواج مع الكتابية فجائز حتى دائميا
Question : Est ce qu’il est permis de jouir temporairement de la servante, chrétienne ou juive, employée pour le nettoyage de la maison,
du nettoyage du linge et de la préparation des repas ?
Réponse : Pour ce qui est du mariage [temporaire] avec une femme du Livre (juive ou chrétienne), cela est permis, et même dans le cadre d’un mariage permanent10.

– Maintenant mon fils va prendre le ‘Ajr (la récompense d’Allah) auprès de la servante. »
– Abdelhossein hésitant : « Mais mon Cheikh, notre servante ne connait rien de l’Islam et de la religion de Ahl al-bayt, mon mariage temporaire avec elle n’aura aucun sens. »
Cheikh al-Farsi : « Son intérêt sera de gagner de l’argent. Aller va maintenant et applique. »

Après ces preuves irréfutables présentes dans les ouvrages de référence imâmites, Abdelhossein était dorénavant convaincu du bien-fondé de l’acte de sa sœur avec le Cheikh  et il alla donc lui aussi profiter des bienfaits de cette Religion avec la servante de leur maison.
Une heure après avoir bénéficié de la totalité de la récompense d’Allah, Abdelhossein bien plus désireux encore d’apprendre sa Religion qu’il ignorait totalement jusqu’à ce jour, demanda au Cheikh al-Farsi de lui enseigner les secrets de cette Religion.
Le Cheikh al-Farsi accepta donc et le ramena chez lui, en chemin al-Farsi récupéra son bébé de la garderie du quartier et une fois arrivés à la maison, le Cheikh confia son enfant à Abdelhossein et sorti pour aller donner son cours de 16h. Al-Farsi était responsable de la classe des garçons de 12 ans, le cour du jour était  « comment faire du Coran notre parole quotidienne ».
Le Cheikh avait eu la bonne idée de commencer la séance théorique en citant un passage du grand savant imâmite Yusuf al-Bahrani11.

– Al-Farsi : « Mes chers enfants notre grand savant a rapporté un récit plein de pudeur et de crainte d’Allah, dans lequel il nous montre comment les gens pieux ont fait du Coran leurs paroles quotidiennes et voici l’histoire telle qu’elle se trouve dans son ouvrage al-Kachkul 12:

في الأثر أن أبا نواس مر على باب مكتب فرأى صبيا حسنا فقال :
تبارك الله أحسن الخالقين.
فقال الصبي :
لمثل هذا فليعمل العاملون.
فقال أبونواس :
نريد أن نأكل منها وتطمئن قلوبنا ونعلم أن قد صدقتنا ونكون عليها من الشاهدين.
فقال الصبي الأمرد :
لن تنالوا البر حتى تنفقوا مما تحبون.
فقال أبو نواس :
اجعل بيني وبينك موعدا لاا نخلفه نحن ولا انت مكانا سوى.
فقال الصبي :
موعدكم يوم الزينة وان يحشر الناس ضحى.
فصبر أبو نواس الى يوم الجمعة فلما أتى وجد الصبي يلعب مع الغلمان .
فقال أبو نواس :
والموفون بعهدهم اذا عاهدوا.
فمشى الصبي مع أبو نواس الى مخدع خفي !!! فناوله دينارا في ورقة فظن الصبي انه درهم فقال: 
ما قدروا الله حق قدره
فقال أبو نواس:
إنها بقرة صفراء فاقع لونها تسر الناظرين
فعلم الصبي أنه دينار
فاستحى أبو نواس أن يقول للصبي نم ؟؟؟
فقال أبو نواس :
ان الذين يذكرون الله قياما وقعودا وعلى جنوبهم .
فقام الصبي وحل سراويله وقال :
اركبوا فيها بسم الله مجريها ومرساها.
فركب أبو نواس على الصبي . فأوجعه !!!!!!!!!!
فقال الصبي :
إن الملوك إذا دخلوا قرية أفسدوها وجعلوا أعزة أهلها أذلة.
وكان قريبا منهم شيخ يسمع كلام الصبي وأبو نواس ويرى ما يفعلون. فقال يخاطب أبو نواس :
فكلوا منها واطعموا البائس الفقير .
فقال الصبي :
لا يكلف الله نفسا إلا وسعها

Dans un récit, Abu Nawas passa devant la porte principale d’une librairie, il vit un beau garçon et dit alors :
Gloire à Allah le Meilleur des Créateurs !13
Le garçon lui répondit : ۞C’est pour une chose pareille que doivent œuvrer ceux qui œuvrent14۞
Abu Nawas : ۞Nous voulons en manger, rassurer ainsi nos cœurs, savoir que tu nous as réellement dit la vérité et en être parmi les témoins15۞
Le garçon :  ۞Vous n’atteindrez la (vraie) piété, que si vous faites largesses de ce que vous chérissez16۞
Abu Nawas : ۞Fixe entre nous et toi un rendez-vous auquel ni nous ni toi ne manquerons, dans un lieu convenable17۞
Le Garçon : ۞Votre rendez-vous, c’est le jour de la fête. Et que les gens se rassemblent dans la matinée18۞
Abu Nawas patienta jusqu’au vendredi et quand il arriva, il trouva le garçon en train de jouer avec ses amis, alors Abu Nawas dit : ۞Et ceux qui remplissent leurs engagements lorsqu’ils se sont engagés19۞
Le garçon rejoignit Abu Nawas et s’isolèrent dans un coin, il lui donna un dinar caché dans un morceau de papier, le garçon croyant que c’était un dirham dit : ۞Ils n’ont pas estimé Allah à sa juste valeur20۞
Abu Nawas lui répondit : ۞C’est une vache jaune, de couleur vive et plaisante à voir21۞
Le garçon comprit alors que c’était un dinar.
Abu Nawas timide voulut lui dire de se coucher : ۞Qui, debout, assis, couchés sur leurs côtés, invoquent Allah22۞
Le garçon commença à se déshabiller et dit : ۞Montez dedans. Que sa course et son mouillage soient au nom d’Allah23۞
Abu Nawas monta sur le garçon et il lui fit mal, alors ce dernier lui dit : ۞Quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent, et font de ses honorables citoyens des humiliés24۞
Près d’eux se trouvait un vieillard qui entendit la conversation d’Abu Nawas et du jeune garçon. Il dit en s’adressant à Abu Nawas : ۞Mangez-en vous-mêmes et faites-en manger le besogneux misérable.25۞
Le garçon répliqua : ۞Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité26۞

La séance théorique terminée, Cheikh al-Farsi passa à la pratique et l’on pouvait entendre des cris d’enfants jusqu’au bout de la rue…
Le cours terminé, le Cheikh rentra chez lui et à sa grande surprise, il trouva Abdelhossein entrain de flirter avec son bébé et alla jusqu’à placer son sexe entre les cuisses de ce bébé.
– Cheikh
al-Farsi enragé dit : « Mais que fais-tu espèce d’animal ? C’est un bébé ?? »
– Abdelhossein souriant, regarda le Cheikh et lui dit avec une totale confiance : « Maître, j’ai profité de ton absence pour lire un livre de l’un de nos grands imams contemporains, Rûhullah al-Khomeyni et j’ai trouvé ceci »

لا يجوز وطء الزوجة قبل إكمال تسع سنين، دواما كان النكاح أو منقطعا. وأمّا سائر الاستمتاعات – كاللمس بشهوة والضمّ والتفخيذ – فلا بأس بها حتّى في الرضيعة.
« il n’est pas permis de pénétrer l’épouse tant qu’elle n’a pas atteint l’âge de 9 ans, que ce soit en contrat de mariage permanent ou en contrat temporaire, cependant les différentes jouissances telles que : toucher avec intention de se procurer du plaisir (bi chahwah), attirer et presser contre sa poitrine, placer son sexe entre ses cuisses, il n’y a aucun mal à cela même dans le cas d’un nourrisson (radî’ah)27.

La journée d’abdelhossein se termina ainsi, durant laquelle il avait pu découvrir les secrets de sa foi et pu savourer certains délices de sa religion qui, cachés dans les livres des bibliothèques, ne demandaient qu’à être dévoilés et mis en lumière aux yeux du monde.

Le récit que vous allez découvrir, ci-après, est un récit purement fictif mais sa trame est construite autour de récits et fatawa prononcés par les savants Imamites et en ce sens il est « imamitement correct » sur le plan du Fiqh de cette secte. Rien sur le plan du Fiqh Imamite du mariage temporaire ne viendrait s’opposer au déroulement d’un tel scénario dans la réalité. Et c’est précisément pour illustrer ces hérésies que nous vous proposons de découvrir le Fiqh Imamite du mariage temporaire, sous une forme « ludique ». Nous vous demandons de lire le récit qui va suivre avec beaucoup d’attention, et de bien noter tous les détails…et rendez-vous juste après…

Il était une fois…Zulikha, une femme pieuse qui vivait dans la crainte de Dieu, entourée d’un mari aimant et de charmants enfants. Cette femme était connue dans le quartier pour sa piété et sa générosité, serviable envers ses voisins, charitable avec les pauvres. Elle prenait un soin particulier à donner une éducation religieuse à ses enfants.
Quelques années plus tard, son mari mourut d’un accident de la circulation. Zulikha, avait atteint un certain âge, celui de la ménopause, mais elle avait gardé un charme certain et paraissait beaucoup plus jeune que son âge. Ses enfant étaient devenus aujourd’hui de jeunes hommes. Ceux-ci d’ailleurs fréquentaient la Hawza1 de la capitale, et par conséquent ils avaient à supporter des frais importants.
Zulikha, se résolut donc à trouver un travail pour subvenir aux besoins de toute la famille. Suite à une discussion avec sa voisine, elle trouva la façon dont elle pourrait à la fois gagner sa vie et faire acte d’œuvre pieuse : le mariage temporaire.
Elle avait lu et entendu ici et là, durant les conférences de savants, toutes les vertus et tous les mérites de cette pratique mais jamais elle n’avait eu l’occasion de pratiquer cette adoration.
C’était aujourd’hui l’occasion de se consacrer à cette adoration tout en subvenant aux besoins de sa famille. Appliquée, Zulikha se renseigna auprès de son Marja, pour connaître les éléments essentiels de cette pratique. Son Marja, l’informa que la concernant, elle n’aurait pas à attendre une période de viduité, en raison de sa ménopause. Zulikha fut réjouie de l’apprendre, cela lui permettait de multiplier la pratique de cette œuvre pieuse sans attendre une quelconque période de viduité.
Elle commenca donc à proposer ses services à ses voisins.
Cette activité lui permit dans un premier temps de renflouer les caisses du ménage et ensuite de lui constituer une petite somme rondelette pour lui permettre de déménager et rejoindre ses enfants dans la capitale.
Zulikha choisit de s’installer dans une modeste maisonnette pas très loin de la Hawza où étudiait son aînée.
Elle savait que les étudiants en science de la Hawza affectionnaient particulièrement la pratique pieuse du mariage temporaire.

Femme d’expérience, elle pouvait non seulement permettre à ces jeunes étudiants de s’épanouir dans l’adoration de Dieu mais de leur enseigner certaines choses de la vie intime d’un couple.
Elle ne se trompa pas sur ce calcul, les étudiants de la Hawza, commencèrent à apprécier tout particulièrement Zulikha.
Certains groupes d’étudiants se rendaient maintenant régulièrement chez Zulikha.
Pour les recevoir convenablement, Zulikha avait aménagé une salle d’attente, où les jeunes hommes, autant de futurs maris temporaires, pouvaient attendre leur tour en trouvant lecture et boisson chaude.
Avec le temps, les groupes d’étudiants venaient de plus en plus nombreux et Zulikha ne pouvait pourvoir à la demande de ce flux considérable. Elle en éprouvait une certaine peine, de dispenser ainsi ces jeunes hommes de la récompense divine liée à la pratique de cette œuvre pieuse. Elle eut donc l’idée de trouver d’autres femmes dans sa situation et de louer une maison plus vaste pour y installer la toute nouvelle compagnie.

Elles formaient désormais un groupe de dix femmes, d’âge mûr, ayant toute atteint l’âge de la ménopause mais conservant cependant un charme et une silhouette de jeune fille. Elles désignèrent Zulikha à la tête du groupe, c’est elle qui organiserait l’activité de la troupe. Zulikha prit la situation en main et elle se trouva être une excellente gérante. Elle prit soin d’aménager la maison pour y recevoir ses futurs époux temporaires et ceux de ses amies. Elles décidèrent, pour multiplier les œuvres pieuses, de se consacrer une demi-heure ni plus ni moins, à chacun de leurs époux temporaires. Elles décidèrent d’un commun accord de fixer la même dot.

La maison fut baptisée du nom de « Dar al-Ajr » (Maison de la Récompense), en vertu de la récompense divine liée à la pratique de cette œuvre pieuse et méritante qu’est le mariage de jouissance. Cet établissement connut très rapidement un succès fulgurant et inspira d’autres initiatives partout dans le pays. Aujourd’hui encore on peut apercevoir dans la capitale, cette jolie demeure, au coin de la rue Baraka et de l’avenue al-Salâm.
Si vous êtes de passage dans le coin, n’hésitez pas à y faire halte. Vous y trouverez logis, épouse temporaire (au choix) et vous pourrez également goûter aux spécialités culinaires de la région.

Vous l’avez compris, l’on se situe ici sur le référentiel Imamite, d’où les termes adoration, œuvre pieuse, acte vertueux…pour désigner le mariage temporaire. C’est ainsi que le mariage temporaire est qualifié chez les Imamites.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce récit est à 100% compatible avec le Fiqh Imamite du mariage temporaire.
Nous avions soumis ce récit sur un forum du net, fréquenté par de nombreux Imamites, et nous leur avions demandé en quoi ce récit contrevenait aux règles de Fiqh Imamite du mariage temporaire et nous n’avons obtenu aucune réponse de leur part.
Pour vous montrer qu’un tel récit peut devenir réalité au sein d’une société Imamite et que rien sur le plan du Fiqh Imamite, absolument rien ne s’y opposerait, nous allons citer maintenant plusieurs fatawa de grands savants Imamites contemporains qui constituent précisément la matière première autour de laquelle nous avons imaginé ce récit à peine fictif :

1- Le grand Ayatollah Sayyid Muhammad Sa’id al-Tabâtâba’i al-Hakim2

س: لماذا لا عدة على اليائس في زواج المتعة والزواج الدائم؟ ولا عدة ايضا للصغيرة ايضا؟! اين اجد النصوص التي لا توجب العدة ايضا في هذه الحالات عند المخالفين؟
ج: هذان الحكمان ثابتان بالأدلة المعتبرة المسطورة في كتب الفقة الاستدلالي، ولا مجال لتفصيلها وبيانها في هذه العجالة.
Question : Pourquoi n’y a t-il aucune période de viduité pour la femme ménopausée dans le cadre d’un mariage temporaire ou permanent ? Et est-ce le cas également pour les petites (filles) ? Où pourrais-je trouver les textes qui indiquent qu’il n’y a pas d’obligation à observer une période de viduité dans ces situations chez nos opposants3 ?
Réponse : Ces deux jugements légaux sont dûment établis par des preuves écrites incontestables dans les ouvrages de Fiqh faisant autorité, et il ne serait pas possible de donner ici tous les détails et explications en si peu de temps.4

2- Le Grand Ayatollah Sayyid Muhammad al-Husseinî al-Chîrâzî5
Il dit dans son ouvrage al-Huriyat, sous le chapitre « mariage de jouissance » :

وإذا دخل الرجل بالمرأة دائمة أو متعة وجب بعد الطلاق أو تمام المدة أو هبة المدة العدة، أما إذا لم يدخل بها فلا عدة عليها فهي حرة أن تتزوج بمن شاءت، كما أن اليائسة لا عدة عليها أيضا
Et lorsque l’homme a consommé son mariage que ce soit dans le cadre d’un mariage permanent ou temporaire, il y a obligation après le divorce ou après la durée complète ou remise de celle-ci6, de respecter la période de viduité.
Lorsque l’homme ne l’a pas consommé, alors dans ce cas elle n’a pas de période de viduité [à observer], elle est libre de se remarier avec l’homme qu’elle veut [juste après], de même pour la femme ménopausée, elle n’a aucune période de viduité à observer.7

3- Le Grand Ayatollah Ali al-Hussaini al-Sistânî8
Il dit dans son ouvrage al-Masâ’il al-Muntakhabah :

لا عدة على الصغيرة التي لم تكمل التسع وان دخل بها زوجها ، وكذلك اليائسة ـ وهي التي بلغت خمسين سنة قمرية وقد انقطع عنها الدم ولا يرجى عوده لكبر السن ـ ، فيسمح لهما بالزواج بمجرد الطلاق ، وكذلك من لم يدخل بها زوجها وان كانت بالغة الا إذا دخل ماؤه في فرجها بجذب أو نحوه فان عليها العدة منه.
Aucune période de viduité [n’est à observer] pour la petite [fille] qui n’a pas encore atteint l’âge de 9 ans, même si elle a consommé son mariage avec son époux. Il en est de même pour la femme ménopausée, celle qui a atteint l’âge de 50 ans et qui a cessé [définitivement] d’avoir ses menstrues.
Il leur est donc permis [à toutes deux] de se [re-]marier par un simple divorce [sans observer de période de viduité].
De même, pour la femme qui n’a pas consommé son mariage, quand bien même elle serait pubère, sauf dans le cas où le sperme pénètre à l’intérieur du vagin par aspiration ou par un autre moyen, alors dans ce cas elle doit observer la période de viduité.9

Comme vous pouvez le voir, le récit est en totale cohérence avec les Fatawa prononcées par ces trois grands Ayatollah, à savoir qu’une femme ménopausée peut enchaîner les mariages de jouissance, les uns à la suite des autres, tout cela est parfaitement Halâl du point du vue du Fiqh Imamite.

Considérons maintenant le rôle et la place de la femme Imamite ménopausée tels qu’exposés dans les fatawa suivantes :

4- Le Grand Ayatollah Javad al-Tabrizî10
Dans son ouvrage Sirat al-Najat (la voie de la sauvegarde) :

سؤال 1182: امرأة ادعت أنها يائس، أو ظهرت عليها امارات اليأس، واطمأنت لذلك وعملت عمل اليائس، ثم تزوجت بالعقد المنقطع شخصا، وبعد فترة تزوجت شخصا آخر متعة، وبعد مدة تزوجت من ثالث متعة، وبعد هذا الزواج المتكرر حملت المرأة، ففي هذه الصورة بمن يلحق الولد، وهل يعتمد على القرعة في المقام أم لا؟
الخوئي: في الصورة المفروضة: بما أن علاقة الأول قد انقطعت عن المرأة المذكورة فلا يلحق الولد به، وحينئذ إن كان عقد الأول والثاني كلاهما في زمان مدة الأول فالعقدان كلاهما باطل، ويكون الوطئ من كليهما شبهة، وعليه فيكون الولد مرددا بينهما فالمرجع في تعيينه القرعة، وان كان العقدان كلاهما بعد انقضاء المدة فكلاهما صحيح ويلحق الولد حينئذ بالثالث.
Question : Une femme qui déclare être ménopausée, ou à qui se manifestent des signes de la ménopause, et qui est convaincue de cela et pratique et œuvre en tant que tel11.
Elle contracte donc un mariage temporaire avec un premier individu, puis quelques temps après elle contracte un mariage temporaire avec un autre individu, et quelques temps après elle contracte un mariage temporaire avec un troisième.
Puis à la suite de ces mariages répétés, elle tombe enceinte. Dans ce cas de figure, a qui est affilié l’enfant ? Est-ce qu’on tire au sort dans cette situation là ou non ?
Réponse : Dans ce cas de figure, puisque la première relation a cessé pour la femme alors l’enfant n’est pas attribué [automatiquement] à la première relation. Par conséquent, si les deux premiers contrats de mariage ont été contractés durant la période [légale]12 du premier, alors les deux contrats sont invalides et la relation [sexuelle] est dans ce cas, frappée d’ambiguïté13. L’enfant étant susceptible d’appartenir aux deux maris, on recourra donc au tirage au sort.
Et si les deux contrats de mariage ont été effectués après la fin de chacun alors tous les deux sont valides et l’enfant sera attribué au troisième homme dans ce cas.14

5- Le Grand Ayatollah al-Sayyid Muhammad Sâdiq al-Husseini al-Rûhânî15

سوال:رجل متزوج يتطلب عمله السفر الى بلدان أخرى وقد يطول سفره أكثر من شهر , وليس بمقدوره أن يصطحب معه زوجته , كما ليس بإمكانه أن يتزوج زواجاً مؤقتاً خلال مدة إقامته في ذلك البلد الذي يسافر إليه وهو يعاني من أحتباس المني , بحيث يؤدي ذلك إلى حصول آلام في الخصيتين , ويسبب له إزعاجات نفسية , وتوترات عصبية مثيرة , فهل يجوز له استخدام طريقة الاستمناء لتفريغ المادة ليرتاح منها ولو في الاسبوع مره؟
جواب:بسمه تعالي
الاستمناء حرام و اظن ان الحالة المشار اليها انما تحصل مع الملاعبة و التخيل و ما شا كل و علي كل حال لايجوز و يمكن ان يتزوج مع المرئة العجوزة و هي تستمني بيدها – و لا يحتلج بيالي طريق آخر .
Question : [Le cas d’]Un homme marié dont le travail l’oblige à se déplacer dans un pays étranger et dont le déplacement peut durer plus d’un mois, et il ne peut pas emmener sa femme avec lui. De plus, il ne peut pas prendre une épouse temporaire pendant la durée où il est établi dans ce pays dans lequel il se rend.
Et il supporte mal la rétention de son sperme, et cela va jusqu’à lui provoquer des douleurs dans les testicules , le perturbant ainsi psychologiquement et le mettant dans un état de nervosité irritant.
Dans ce cas, est-ce qu’il lui est permis de pratiquer la masturbation pour se vider [de son sperme] et se soulager, ne serait ce qu’une fois par semaine ?
Réponse : La masturbation est interdite et je pense que la situation décrite, n’est que le produit des caresses du penis, de l’imagination [obsessionnelle] et de ce genre de choses.
Quoi qu’il en soit, cela est interdit.
Mais il peut se marier avec une vieille femme, et c’est elle qui le masturbera ainsi avec sa main.
Je ne vois pas d’autre solution.16

Observez comment est considérée la femme âgée (al-‘Ajouzah) par ces Ayatollah : une femme instrument, qui le temps d’un contrat de mariage temporaire d’une quinzaine de minutes, se trouve réduite à vider l’homme de sa semence.
On aurait également pu décliner ce récit en prenant l’exemple d’une jeune fille pubère (entre 10 et 12 ans) qui « finance » ses achats de friandises, de jouets, de vêtements ou des derniers gadgets à la mode au moyen du mariage temporaire. Elle se proposerait en tant qu’épouse temporaire au premier venu, en évitant la pénétration vaginale, et autant de fois qu’elle le désire dans la journée. Tout cela à l’insu de ses parents et sans leur accord bien sûr17.

Qu’est ce qui empêcherait ou interdirait cela dans le Fiqh Imamite ? Laissons répondre le Grand Ayatollah al-Rûhânî :

السؤال: هل يجوز للبكر ان تتزوج مؤقتاً بدون علم ولي الامر؟ ماهو العمر للبكر الرشيدة؟ وهل يمكنها ان تتزوج مؤقتاً و ولي امرها من يصرف عليها ويعولها؟
الجواب: باسمه جلت اسمائه
يجوز للبكر الرشيدة ان تتزوج موقتاً بدون اذن الولي و يعتبر في ذلك غير كونها رشيدة بالغة وذلك انما يكون بتمامية تسع سنين و دخولها في العاشرة و معنى الرشيدة ظاهراً لا يتوقف على سن خاص .
Question : Est-il permis pour une vierge de se marier temporairement sans que son tuteur légal en ait connaissance ? Et quel est l’âge pour la vierge consciente18 ? Et lui est-il permis de contracter un mariage temporaire alors que son tuteur légal dépense pour elle et subvient à ses besoins19 ?
Réponse : De par Son Nom, que Ses Noms soient sanctifiés. Il est permis à la vierge consciente de contracter un mariage temporaire sans l’avis de son tuteur et [l’avis du tuteur] est pris en considération dans le cas ou elle n’est pas consciente/mature pubère20, mais cela (le fait qu’elle ne soit pas consciente et pubère) est à partir de l’âge de 9 ans révolu et au début de l’âge de 10ans. Et le sens de « consciente/mature (al-Rachidah) » est en l’apparence et ne dépend pas d’un âge précis.21

Ou encore Sheykh al-Tûssî, un des quatre Pères fondateurs de la secte Imamite, et auteur de deux des quatre ouvrages de références de traditions Imamites, qui suite à ce Hadith du 6ème Imam, Ja’far al-Sâdiq :

عن محمد بن مسلم ، قال : سألته عن الجارية يتمتع منها الرجل ؟ قال : نعم ، إلا أن تكون صبية تخدع ، قال : قلت : أصلحك الله ، وكم الحدالذي إذا بلغته لم تخدع ؟ قال : بنت عشر سنين.
D’après Mohammed ibn Muslim :
J’ai demandé à Abu Abdallah (as) au sujet de la jeune fille avec laquelle un homme contracte un mariage mut’a.
Il a répondu : « Oui [cela est permis] sauf si elle est [trop] petite et qu’on peut l’abuser (la tromper). »
J’ai demandé : « Qu’Allah améliore ta condition, et à quel âge on peut considérer qu’elle ne peut être abusée ? »
Il a répondu : « à 10 ans. »22

Fait le commentaire suivant qui lève toute ambiguïté sur l’âge de la fillette23, qui peut contracter un mariage temporaire à l’insu de ses parents :

فإن كانت البكر بين أبويها ، وكانت دون البالغ ، لم يجز له العقد عليها ، إلا بإذن أبيها . وإن كانت بالغا وقد بلغت حد البلوغ ، وهو تسع سنين إلى عشر ، جاز له العقد عليها من غير إذن أبيها ، إلا أنه لا يجوز له أن يفضي إليها.
Si la jeune fille vit avec ses parents et qu’elle n’est pas encore mature (au sens du mariage), il n’est pas permis de se marier avec elle, sauf avec l’autorisation de ses parents.
Et si elle est mature et qu’elle a atteint l’âge de maturité (elle commence à avoir ses menstrues), et ce seuil est atteint entre 9 et 10 ans, alors il est permis de contracter un mariage avec elle sans l’autorisation de ses parents, mais cependant il n’est pas permis d’avoir un rapport intime24.

Ce sont ici quelques-uns des récits sur ce thème et qui constituent matière à écrire le deuxième volet de la série « Fiction ou Réalité ? ». Qui sait, rendez-vous peut être pour un deuxième épisode…

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